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Ce dimanche est marqué par le cinquantième anniversaire des accords d'Evian. Mais quand Abdel Madjid Lalem pense à l'Algérie, l'amertume et la colère l'envahissent, dominant tout autre sentiment. Il faisait partie de ces "Harkis, soldats abandonnés" (Extrait 2/2).
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Histoire, International, Politique, France À PROPOS DES AUTEURS
Il a été décoré de la Légion d'honneur. Il en est très fier mais en parle peu. Même la plus haute distinction française n'est pas parvenue à apaiser sa douleur d'avoir été "trahi" et abandonné. Lorsqu'il s'est engagé, en 1958, il était pourtant si fier d'être devenu un para au 3e régiment parachutiste d'infenterie de marine. Il croyait en sa seule famille, L'Algérie française.