Le marché du jouet est très segmenté entre celui des filles et celui des garçons.

© REUTERS/Radovan Stoklasa
BONNES FEUILLES
10 avril 2016
De plus en plus rose pour les filles, et toujours bleu pour les garçons : bien loin des préoccupations du néo-féminisme, comment le marché du jouet en pleine régression avilit les âmes avant de formater les sexes
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Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA. Supprimer la différence des genres, mais exiger l’égalité des fonctions. Réclamer l’abolition de la maternité, mais accepter l’imposition du voile. Se proclamer progressiste, mais enchaîner la condition féminine au marché… Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, Eugénie Bastié dévoile ici la misère du néo-féminisme contemporain. Extrait de "Adieu mademoiselle", publié aux éditions du Cerf (2/2).
À PROPOS DES AUTEURS
Eugénie Bastié est journaliste au Figaro et essayiste. Elle est l'auteur de deux ouvrages, Adieu mademoiselle. La défaite des femmes (Cerf, 2016) et Le Porc émissaire. Terreur ou contre-révolution (Cerf, 2018).